La dysplasie de la hanche
C’est une maladie malheureusement très répandue chez de nombreux chiens, en particulier chez les moyennes et grandes races. La dysplasie de la hanche se manifeste de façon précoce par de l’arthrose plus ou moins importante. La tête du fémur, emboîtée dans la cavité glénoïde du bassin, y est maintenue par une capsule fibreuse, par les muscles de cette zone, et par un ligament appelé «ligament de la tête».
Dans le cas d’une dysplasie, il existe une défaillance de ce ligament : Il ne fixe plus complètement la tête qui bouge alors anormalement dans sa cavité, entraînant une déformation puis de l’arthrose. Bien qu’elle soit héréditaire, et malgré les efforts des éleveurs, le système de transmission très complexe de la dysplasie ne permet pas de l'éradiquer complètement. Il est néanmoins très important que les parents de votre futur chiots soient radiographier, car même si le risque zéro n'existe pas, le fait que les parents de votre chiot soit dysplasie A ou B permet de diminuer ce risque. N'hésitez pas à faire dépisté votre chien !
Il faut préciser également que d’autres facteurs que la transmission génétique peuvent jouer dans le développement de cette affection : L’alimentation et l’environnement, avec d’éventuels excès d’activité physique.
Les symptômes n’en sont pas évidents, en dehors d’une démarche suspecte chez le chiot qui dandine fortement de l’arrière-train, plus que la plupart de ses congénères. Chez l’adulte, on remarque une boiterie, le matin au lever ou près un long moment de repos. Ces symptômes varient énormément d’un sujet à l’autre. Un chien dysplasique peut ne souffrir d’arthrose que des années plus tard, alors qu’elle se déclara de façon beaucoup plus précoce chez un autre. Le traitement peut consister soit en l’administration d’anti-inflammatoires sous forme de cachets ou en injections, soit en une opération chirurgicale. Il en existe de nombreuses techniques, selon l’évolution de l’affection et de l’état général du chien. On pratique aussi aujourd’hui la pose de prothèses, méthode plus coûteuse mais qui semble se révéler efficace.
Selon la gravité de la dysplasie, et après établissement d’un diagnostic par radiographie (seulement à partir de l’âge de 12 à 18 mois selon la race), le chien est classé dans l’une des catégories correspondant à son état. De A à E (A étant le signe de l’absence de dysplasie et E la forme la plus prononcée).
Les tares oculaires
Il est possible aujourd'hui de testé les chiens contre les tares oculaires notament la dysplasie du ligament pectiné qui touche le braque hongrois, c'est une anomalie pouvant selon son degré entrainer un glaucome conduisant à la cécité d'un ou deux yeux. Si la prise en charge ce fait rapidement, il est possible avec un traitement à vie d'évité la cecité de votre chien.
Les tares oculaires permettent également de dépisté d'autres maladies qui peuvent handicapé votre chien comme la cataracte.
Le dépistage des tares oculaires doivent ce faire chez un vétérinaire agrée.
Assurez vous que les parents de votre futur chiot soit indemn afin de limité le risque que votre chiot soit atteint. Et n'hésitez pas non plus à faire le teste à votre chien